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Spectre – Le média queer réunionnais

Asexuel, aromantique : c’est quoi exactement ?

Dans un monde où l’amour romantique et le désir sexuel sont souvent vus comme des passages obligés, être asexuel·le ou aromantique peut sembler incompris. Pourtant, ces identités existent bel et bien et font partie de la diversité queer ! 

Asexuel : késako ?

Être asexuel·le (ou ace), c’est ressentir peu ou pas d’attirance sexuelle pour les autres. Mais ça ne veut pas dire qu’une personne ace n’a pas de relations ou qu’elle rejette toute forme de proximité !

L’asexualité est un spectre : certain·es peuvent ressentir une attirance dans des circonstances précises, tandis que d’autres n’en ressentent jamais. On peut alors tomber amoureux et être en couple, sans forcément avoir envie d’aller jusqu’aux relations sexuelles.

Il y a aussi des ace qui apprécient la sexualité sous d’autres formes, dans l’intimité ou dans le plaisir partagé. Chaque personne vit cette expérience différemment.

Quelle différence avec l’aromantique ?

Lorsqu’on est aromantique (ou aro), on ne ressent pas, ou rarement, d’attirance romantique envers les autres. Cela ne signifie pas que l’on est incapable d’aimer ! Les personnes aro peuvent avoir des relations profondes, fondées sur l’amitié, la complicité ou d’autres formes de liens.

Certaines peuvent aussi apprécier les relations de couple, mais sans l’idéal romantique souvent mis en avant dans les films ou les chansons d’amour.

Aroace : une combinaison des deux

Certaines personnes sont à la fois asexuelles et aromantiques : on utilise alors l’abréviation aroace. Être aroace peut être difficile à vivre car on a la sensation de ne pas ressentir de sentiments. Certaines personnes peuvent alors se sentir seules, isolées, incomprises. Les échecs répétés dans les relations de couple et la lassitude des partenaires peut devenir un poids lourd à porter au quotidien.

Cette identité est encore peu connue, même au sein de la communauté LGBT+. Cela peut créer de la frustration, par exemple dans un environnement où les gens font des blagues sexuelles. La situation peut vite devenir intimidante. Se reconnaître comme ace ou aro peut être un vrai soulagement, surtout quand on se sent différent·e des attentes de la société.

Si tu te reconnais dans cet article, sache qu’il n’y a pas une seule façon de vivre les relations. Tu pourras trouver davantage de réponses à tes questions dans ce Guide de questionnement proposé par Louston Mai.

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