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Spectre – Le média queer réunionnais

Censure au Cinéma : l'effacement des identités queer à travers les âges

La représentation des identités queer au cinéma a longtemps été entravée par différentes formes de censure, influençant la manière dont les personnages LGBTQ+ apparaissent à l’écran. De l’ère du Code Hays aux restrictions contemporaines, l’effacement des identités queer reste une réalité persistante.

Le code Hays : une censure stricte

Dans les années 1930, le Code Hays imposait des règles rigides à Hollywood, interdisant toute représentation positive de l’homosexualité. Les personnages LGBTQ+ étaient relégués à des rôles de « méchants » ou de figures immorales, renforçant des stéréotypes nuisibles. Cette censure a durablement limité la visibilité queer au cinéma, forçant les réalisateurs à recourir à des sous-entendus et des codes implicites pour suggérer des personnes LGBTQ+.

Une censure mondiale toujours d’actualité

Aujourd’hui, la censure des contenus LGBTQ+ prend différentes formes selon les pays. En Chine, par exemple, des films comme Lightyear ont été interdits en raison de scènes montrant des couples de même sexe. Des réglementations restreignent encore la diffusion de récits queer, qualifiés de « relations sexuelles anormales » à la télévision. Ces interdictions rappellent que la représentation LGBTQ+ reste un enjeu politique et culturel.

L’autocensure dans l’animation

Dans l’industrie de l’animation, l’autocensure est fréquente. Par peur de réactions négatives ou de restrictions, les studios limitent souvent la présence de personnages LGBTQ+. Des films Pixar ont vu certaines scènes queer supprimées, tandis que des épisodes de séries animées ont été modifiés ou censurés pour répondre aux attentes de certains marchés.

Vers une meilleure visibilité 

Malgré ces obstacles, des progrès sont visibles. De plus en plus de films, que ce soit au cinéma ou sur les plateformes de streaming, intègrent des personnages LGBTQ+ de manière positive et surtout, authentique. L’industrie cinématographique évolue, portée par une nouvelle vague de créations engagées qui brisent les tabous et offrent une meilleure diversité. La censure persiste, mais la lutte pour une représentation juste et inclusive continue d’avancer.

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